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ladytherapy

9 août 2005

Le mystère irrésolu de la carte orange

Une histoire de dingue.

Ce matin j'avais un entretien à Evry ; je m'aperçois au sortir du train que ma carte orange a disparu. Comme je suis déjà en retard du fait que c'était la Journée Mondiale du Lambinage sur la ligne D, je me dis que je fouillerai mon sac plus tard et file à mon rendez-vous.

(qui s'est très bien passé, d'ailleurs, réponse définitive vendredi)

Au retour, je mets le sac... à sac, et rien. Pas l'ombre d'une carte. Je me vois donc obligée de racheter une carte orange, 68 euros quand même... Deux fois 68 euros en moins de 10 jours, ça aurait tendance à m'irriter. Donc bref, me voilà en possession d'un titre de transport.

Jusque là vous me suivez.

Je reprends donc le RER dans l'autre sens, en maugréant sur tout ce qui était avec ma carte orange (gloire à moi pour ne pas la mettre avec ma carte bancaire, au passage) et qui est perdu, définitivement perdu, totalement perdu. Parce qu'au prix d'une carte orange, de nos jours, on peut espérer longtemps.

(et puis je n'avais pas mis de photo sur la mienne)

Je rentre à la maison, dépitée, maudissant quelque peu la responsable de mon école et son rire stupide lorsque, apprenant que l'entreprise qui m'avait reçue ce matin avait 90% de chances de me prendre à la rentrée, elle a eu la finesse de dire "ça valait le coup de perdre votre carte de transport". Hin hin. Note pour plus tard : trouver ça drôle.

Je rendre donc en mon petit chez moi, m'ouvre une bonne boîte de sauce tomate fraîche, lance un épisode inédit comme il en pleut en ce moment, frissonne pendant 45 mn, et finis pile à temps le déjeuner comme la série, pour m'apercevoir qu'il est l'heure d'aller chercher une couverture pour ma chère frangine chez ma matriarche.

Car pas plus tard qu'hier soir je me suis engueulée avec cette petite peste parce que ça fait des semaines qu'on parle qu'elle dorme chez moi, et qu'elle a toujours une merveilleuse excuse pour décommander : hier, c'était parce que ça la faisait chier d'amener de quoi dormir. Merde alors c'est ma faute, j'avais qu'à acheter un second lit juste pour qu'elle passe une nuit chez moi. Donc je me suis entendue avec ladite matriarche pour aller chercher un gros duvet à caler sous les fesses gâtées pourries de la benjamine. Rendez-vous à 16h30 à la gare.

Et j'étais presque dans les temps.

Presque.

Et alors là, suivez bien la démarche. Attention, ça va aller très vite.

La carte orange n°2 était sur mon bureau. Je m'en saisis. Ainsi que de mon portable. Pose les deux objets sur le lit. Prends mon portefeuille sur la petite table noire. Mets le portefeuille dans mon sac. Me saisis de deux lettres arrivées ce matin et que je n'ai pas encore lues (ça sera ça pour s'occuper dans le train). Reprends machinalement ce qui est sur le lit. Prends mes clés. Prends la porte. Ferme derrière moi. Descends les escaliers. Sors du hall. Fais quelques pas dans la rue et... ah bah pas la peine de garder mes deux lettres à la main. J'ouvre le sac pour les y ranger et réalise que je n'ai pas ma carte orange deuxième du nom dans la main. Pas à la ceinture non plus. Ni dans le sac. Quelle conne !!! Je l'ai oubliée à la maison.

Je refais le chemin dans l'autre sens. En tout je n'ai pas fait plus de 20m. Je reprends le hall. Remonte les escaliers. Rouvre la porte. Y remets mes clés. M'approche du lit...

Et voilà mesdames et messieurs, la Grande lady, Magicienne du Cirque du Soleil, sous vos yeux ébahis, a fait disparaître sa carte orange !!! [musique de circonstance et clowns]

Ok, c'était peut-être dans mon sac, après tout.

Non.

Ok alors sur le bureau ?

Non plus.

Sur le lit ? Dans le couloir ? Dans l'escalier ? Dans le hall ? Dans la rue ?!

Nenni.

Si quelqu'un se sent l'âme d'un Rouletabille, n'hésitez pas, j'ai perdu deux cartes oranges en une journée, je suis prête à entendre tous les conseils.

PS : plus de 6 ans maintenant que j'ai une carte transport sans aucun soucis, et je trouve le moyen d'en perdre deux la même journée. Deux possibilités : soit un Leprechaun m'a prise pour cible, soit je suis vraiment une gourdasse aujourd'hui.

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6 août 2005

La douleur exquise...?

Ca fait cinq ans maintenant que cet épisode me traumatise.

La première fois que je l'ai vu, j'en ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Je l'ai trouvé terrifiant. La froideur avec laquelle l'histoire se termine. L'éloignement, palpable et dur. Et trois jours plus tard, mon petit ami de l'époque téléphonait pour rompre. Tout ce que j'avais reconnu dans l'épisode s'était concrétisé jusqu'au bout.

Depuis je sais très bien que cet épisode me fera pleurer. Pendant les deux années qui ont suivi, je pleurais pour une bonne moitié à cause de l'entremêlage entre fiction et réalité, parce que cet épisode, c'était un moment de mon histoire dont je ne m'étais pas détachée. Et puis ensuite, les années suivantes, je l'ai regardé comme un épisode qui fait pleurer.

J'ai une liste mentale des épisodes qui me font pleurer. Parce qu'il y a environ 10 ans, j'ai fait une monumentale découverte : pleurer devant un épisode, c'est bien. C'est meilleur que pleurer tout court. Je préfère me donner une raison de pleurer plutôt que d'avouer que j'en ai vraiment une. Et c'est tout aussi bien d'avoir une excuse, finalement. On peut pleurer devant autrui sans s'expliquer : c'est la faute des personnages, c'est la faute du scénario. Ca fait du bien d'avoir quelque chose qui brise la carapace. J'ai fait cette découverte et je l'ai trouvée non seulement pratique mais élégante. S'armer d'un paquet de kleenex, se lancer un épisode dont on sait qu'il va marcher, et se laisser aller quelques minutes. Et se sentir libérée, prête à repartir. Prête à réaffronter tout ce qui fait que, sans cet épisode, on aurait tout de même pleuré, sans doute dans le noir, sans doute dans le silence, sans doute en s'essuyant les joues dans un oreiller ou sur le ventre d'un ours en peluche anonyme. C'est pratique, c'est élégant, c'est libérateur...

Mais ce soir, j'ai été prise par surprise. Depuis combien de temps n'avais-je pas vu cet épisode ? Précisément celui-là, celui avec lequel j'ai cette sorte d'histoire ?

Parce que de tous les épisodes (et ils sont, tout au plus, une quinzaine) listés dans mon énumération mentale de parfaits ressorts dramatiques, celui-ci tranche parmi les autres : il n'y en a qu'un dans lequel je me sois jamais reconnue, de près ou de loin.

Et soudain, je regarde tranquillement la télé, papote avec un copain par mails, m'occupe de mon site, prépare mon week end festif... et cet épisode s'annonce. Je vois son titre, sur cet écran noir, et je me dis... "non". Pas celui-là. Surtout pas. J'étais si joyeuse. Si légère ! Depuis combien de temps ne m'étais-je pas sentie comme cela ? Pas celui-là.

Mais plutôt que d'éteindre, j'ai cédé. Celui-là, c'est mon épisode. Alors je l'ai regardé. Et malgré toutes ses rediffusions, malgré le fait que je l'aie vu tant de fois en DVD, en VO, en VOSTT, en VF... je m'y reconnais une fois de plus et le regarde avec un oeil nouveau.

Parce que cette distance, cette froideur, ces dialogues, même : il y a un an j'étais en plein dedans. Et jamais les épais sourcils de Big ne m'ont semblé si familiers.

Et naturellement, à la fin, je suis en larmes. Complètement surprise par ce que j'ai vu. Par ce que j'ai encore ressenti. Je suis émue aux larmes par un épisode qui n'en finit pas d'être écrit pour moi.

Une fois que tout a été fini (vraiment tout), j'ai passé dix bonnes minutes à pleurer. Les larmes venaient de loin. J'ai réalisé que ça faisait des mois que je n'avais pas pleuré. Ni pour moi, ni sous le couvert d'une quelconque fiction. Plus du tout. Et que ça avait besoin de sortir. Et que j'avais tout retenu en moi, que malgré ce que je pensais, je n'allais pas mieux, je me distrayais juste l'esprit par d'autres pensées.

Je n'ai plus mal à cuase d'un il, j'ai mal à cause de tous les ils, j'ai mal à cause des souvenirs que j'avais tant bien que mal occultés. Avais-je tourné la page ou juste détourné le regard ? Je ne suis plus très sûre. Mais j'avais tellement besoin de pleurer...

Mais dans le fond, j'aurais pu l'éteindre, cette télévision, non ? Je pourrais le reste du temps ne pas mettre en route d'épisode de ma liste. Je pourrais décider d'oublier ma liste. Faire comme tous ces gens qui s'arrangent pour ne pas penser à ce qui leur fait mal.

Moi aussi, j'ai la douleur exquise, quelque part...

28 juin 2005

Il y a aussi des départs heureux

C'est enfin, c'est demain, le grand jour...

...bon enfin techniquement on est déjà demain mais en ce qui me concerne, J-7h00 avant de partir de chez Mirador.

Destination CA, en banlieue parisienne, pour environ deux mois le temps que l'achat de l'appartement définitif soit signé entre la mi et la fin août. Et là, enfin, ce que je n'ai pas eu depuis un an maintenant : de la stabilité. Ne plus avoir peur d'être délogée (disons, pas plus que lorsque j'habitais Paris).

J'ai hâte. Pas seulement de me libérer de l'emprise de Mirador, mais surtout de respirer. Ce à quoi j'aspire depuis des mois, et dans le fond, peut-être des années, va commencer lentement mais sûrement à se concrétiser. Enfin, de l'air. Enfin, de l'indépendance.

J'ai l'impression d'être taillée pour avoir de l'espace. J'aime contrôler quand on peut me joindre, et qui peut le faire. Je suis une grande fan de l'affichage du numéro par exemple.

J'aime décider où et quand. Lorsqu'on vit avec quelqu'un, qui que ce soit, on n'est jamais accompagné lorsqu'on le souhaite, ni, a contrario, laissée seule quand on en a besoin. Cela fait des mois que j'ai l'impression que mon corps entier réclame la solitude auto-gérée. Celle qui fait que lorsque j'ai besoin de calme (et plus le temps vient, plus j'en ai besoin), je peux me couper du monde et ainsi repartir plus sereinement à l'attaque. Celle, aussi, qui fait que lorsque j'ai envie de déconner ou me confier, je sais quel numéro composer, ou qui aller voir. C'est la solitude qui sera mienne quand dans quelques mois les choses seront enfin stables.

J'ai l'impression que demain je vais m'envoler un peu. Je vais sans doute encore grandir dans les mois à venir. Apprendre de nouvelles choses. Réapprendre la solitude aussi. La réapprivoiser lentement. Je pressens encore quelques mois, voire maximum un an de tatônnements. Mais ça y est. J'arrive au bout. Je peux sentir l'air frais. Encore quelques mois à suffoquer calamiteusement de temps à autres. Encore quelques mois de larmes et de doutes. Mais au bout...

Sur Morning Musume - Never Forget... je sais, ça fait cliché. Mais j'arrive pas à me l'ôter de la tête.

25 juin 2005

Audrey s'est mariée

En allant faire mes courses, je passe devant la maison d'une copine d'enfance. Nous étions dans la même classe à l'école primaire pendant des années. Pas franchement copines. Juste toujours dans la même classe.

Aujourd'hui tout ce dont je me souviens d'Audrey ce sont deux yeux gris-vert et la maison au coin de la rue, près de chez Mirador.

Des voitures affublées de rubans, des ballons, des jeunes filles en robes prune : aucun doute, ya du mariage dans l'air.

Rapide calcul : Audrey avait environ un an de plus que moi à l'époque. Normalement c'est toujours le cas ; ça lui fait dans les 25 ans on va dire. C'est une plutôt bonne période pour se marier.

Le ciel de SAV est orageux, il fait lourd et chaud... c'est un plutôt pas trop mauvais jour pour se marier, aussi.

Avec mon sac de courses sous le bras, je me dis qu'il doit y avoir des quantités de jeunes filles de mon âge en train de se préparer à en faire autant. Peut-être même déjà mariées. Je dépasse le salon de bronzage et j'en suis déjà à compter les copines d'école qui ont la corde au cou à l'heure qu'il est : Manon, c'est sûr. Marion, probablement. Enfin, l'une, pas forcément l'autre Marion qui était une plaie. Enfin, les gens changent. Virgine peut-être ? Céline, je ne pense pas... et qui d'autre ? Peut-être Djoher après tout. Magali ? Oh non pas Magali.

Je me retrouve en face de la confiserie et je visualise ma photo de classe de CM2 avec toutes ces robes de mariées. Ca fait beaucoup de frous frous. Il y a juste une gamine en jogging rose qui n'est pas attiffée comme une poupée de porcelaire.

Je franchis la porte du Leader Price et je m'arrête une poignée de secondes pour apprécier la climatisation... Je sors ma liste de courses mentale et rôde déjà dans le rayon des jus de fruits. Je ressors avec un sachet de pinces à linge qui n'était pas prévu. J'ai envie d'acheter des choses pour mon déménagement de mardi.

On a tous des changements de vie, en ce moment.

Mais je suis plutôt contente de mon jogging rose.

18 juin 2005

Finalement, ça fait encore mal

Il a réapparu là où je suis la plus fragile et a relancé la machine. Il semble penser qu'il a besoin de rétablir la vérité. Il semble penser que j'avais envie de le diaboliser. Il semble penser qu'ici ce n'est pas un endroit subjectif.

Et ça fait mal qu'il existe. J'avais presque réussi à oublier.

Mais non, gros bêta, je ne vais pas effacer tes commentaires. Si tu as tout lu tu sais pourquoi. Mais quand même, si t'as quelque chose à régler tu pourrais quand même m'envoyer un mail.

(tu sais que les épreuves sont à peine passées ? Rei n'a pas encore reçu les résultats elle était encore en exam cette semaine)

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18 juin 2005

L'Echec

J'ai passé le plus clair de ma semaine en entretiens pour trouver une entreprise au sein de laquelle passer mon alternance à partir de la rentrée. Je peux dire que j'ai cavalé. J'ai fait un rapide calcul mental et si on compte toutes les fois où j'ai pris la mauvaise rue (ou la bonne rue dans le mauvais sens), j'ai dû marcher une dizaine de kilomètres par jour. C'est pas mal quand même. Surtout pour moi.

Sur mes entretiens, je n'ai pas encore de réponse ferme. Que des conditionnels. Mais à part mardi où la révélation de ma non-teenagerie m'a été violemment assénée (cherchez pas dans le dico, teenagerie est un mot de moa), j'ai finalement appris aujourd'hui que les autres sociétés étaient très intéressées par ma candidature. Je reviens en tête à chaque fois.

Intérieur jour. Elle est au téléphone. Sa conseillère de placement au bout du fil. Elle l'entend dire "vous qui étiez en échec, c'est encourageant."

J'ai eu comme un sursaut. Ce que j'aime et déteste à la fois chez ma conseillère, c'est sa franchise. Elle est pire que moi car elle n'use pas d'humour. Ca fait mal. Mais c'est tellement vrai qu'une fois le téléphone raccroché je n'ai pu réprimer un soupir de soulagement. Cette chose est sortie de moi comme ça, sans prévenir. C'était bon à entendre.

L'échec était au passé.

14 juin 2005

Pourquoi je devrais lire BIBA et COSMO

1 - Il est grand temps que je sache faire la différence entre un sac et une besace

2 - J'ai 23 ans et je dois me résigner à vivre avec mon temps

3 - Si je m'étais abonnée quelques mois plus tôt, à l'heure qu'il est j'aurais un boulot

Bon c'est pas que je sois rancunière, mais ça passe pas.

14 juin 2005

On va pas pleurer pour ça

Bah non. Quand même.

Quand on s'appelle lady et qu'on a survécu à un père impulsif, une mère manipulatrice, un ex-petit ami ignoble et une tentative de suicide, on ne pleure pas juste pour ça. Ce serait retomber bien bas.

C'est à peu près aussi stupide que de pleurer parce qu'on a raté sa French Manucure ou son brushing. Quand même. Je suis au-dessus de ça. J'ai vu bien pire, c'est pas ça qui va m'abattre. Je ne suis pas à terre pour si peu.

Mais n'empêche. Deux ou trois larmes ont perlé, dans le RER, après que ces deux femmes m'aient dit "Vous n'avez pas le profil. On cherche quelqu'un qui aurait plus le profil... midinette."

On va pas pleurer pour ça. C'est trop ridicule.

11 juin 2005

J'ai intérêt à vivre vieille

...sinon tout cela serait un foutu gâchis.

Un peu de calcul. Si j'ai de la chance (et rien n'est moins sûr), à la fin de l'année scolaire prochaine, j'aurai un diplôme de plus, et 24 ans. Bon les 24 ans c'est à peu près sûr, le diplôme, on verra. Je compte large et je me dis : 6 mois pour retomber sur mes pieds et trouver un job. A ce moment-là, à ce moment-là seulement, je pourrai me délivrer de tout ce qui pèse actuellement et depuis toujours : l'ambiance de ma famille.

Waloooooou ! Vous vous rendez compte ? J'aurai passé 25 ans à pleurer et souffrir à cause de mes parents ! A être happée malgré moi dans leurs vies viciées !

Un quart de siècle !!!

Alors, c'est sûr, j'ai intérêt à vivre vieille... Parce que mourrir à 30 ans ou même seulement 60, ce serait plus que de la guigne : de l'acharnement. J'espère bien qu'il viendra un temps où je pourrai ne plus me sentir suffoquer.

En même temps j'ai bon espoir. On dit que pour vivre vieux, il faut manger sainement, ne pas fumer, ne pas boire... et je fais à peu près tout cela (bon, mon repas quotidien est plutôt équilibré en tous cas)... mince il paraît aussi que les dépressifs sont plus facilement victime d'accidents cardio-vasculaires (et encore, sans compter les posibilités de suicide).

Vous voyez un peu le cercle vicieux ? Pour vivre vieux, il faut n'être pas dépressif, mais j'ai besoin que le temps passe et que je vieillisse pour que les choses s'arrangent.

C'en est déprimant.

L'un dans l'autre, il vaut carrémement mieux que je meure sans trop tarder.

9 juin 2005

Demain

Demain je parlerai de ce qui me chamboule.
(ou peut-être pas)

Pour le moment, je suis juste quelque part à Copacabana, bercée par quelques voix plus ou moins heureuses, à me laisser bercer.

Et l'ironie, c'est que la personne qui devrait me bercer en ce moment est celle qui m'a blessée ce soir.

Sur Onna Kanashii Otona... en boucle...

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