Promesse, mes couilles
Messieurs,
Nous savons que vous avez une queue.
De temps à autres, montrez-nous aussi que vous avez des couilles.
Tenez vos promesses.
Ce n'est pas toujours facile, ce n'est pas toujours marrant, mais vous recevrez, au terme de vos efforts, quelque chose d'inédit : le respect.
Appel à tous les mâles qui fréquentent ce blog : lorsque vous faites une promesse qui commence par "quoi qu'il arrive" (exemple : quoi qu'il arrive entre nous, ce projet n'en pâtira pas"), ça veut dire que, même si vous êtes en colère, même si vous êtes blessé, même si vous avez envie de laisser tomber, vous avez promis que vous iriez jusqu'au bout. C'est comme ça.
L'autre possibilité, ce serait de ne jamais rien promettre. Mais force est de constater que vous faites quand même des promesses. Et c'est fou, nous, en face, on prend ça pour des promesses et on s'attend à ce que vous les teniez !
Il y aurait peut-être autant à dire de notre naïveté que de votre lâcheté, c'est vrai.
Appel à tous les hommes qui fréquentent ce blog (et commencent peut-être à le regretter) : ne faites pas de promesses, mais tenez-les.
Un jour, un jour peut-être, je rencontrerai un homme avec des couilles. Mais ni au privé, ni au professionnel, je n'ai eu cette chance jusqu'à présent.
Vous dites ? Si, vous, dans le fond ! "Oh moi, je suis différent, je ne suis pas comme ça !".
Oh si. Oh si vous l'êtes. Ne vous pensez pas différent. Les hommes sont tous lâches, ils attendent juste, pour le prouver, d'avoir fait des promesses puis baisé. Mais vous ne m'avez encore rien promis, et nous n'avons pas baisé, mais si ça devait se produire, vous me démontreriez que vous non plus, comme les autres, vous n'avez pas de couilles.
Un jour, un jour peut-être, je rencontrerai un homme avec des couilles. En attendant ce ne sont que des queues sur pattes, et je les méprise.
Ce qui est ennuyeux c'est que je n'aimais pas beaucoup plus les filles avant.