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ladytherapy
28 octobre 2005

L'autre raison pour laquelle je n'arrive pas à dormir

C'est le petit matin, les trains passent et les chats miaulent. Tout est normal. Tout, sauf le fait que je ne dors pas encore.

Depuis une semaine, je ne dors qu'à partir de 10h du matin. Je vous laisse imaginer combien ça rend ma vie facile en l'état actuel des choses. J'ai toujours eu des problèmes pour dormir. J'ai toujours eu des problèmes pour dormir lorsque j'ai des problèmes. Mais là, ça devient infernal.

Simplement parce que je ne veux surtout pas dormir. Tomber de fatigue dans un quasi-évanouissement est la garantie de ne pas rêver. Certes, le sommeil est moins réparateur, surtout pour se lever une poignée d'heures plus tard (parfois au bout de trois heures seulement), mais pas d'images troublantes en plus du reste.

Je n'arrive même pas à en parler franchement avec moi-même. Ces rêves sont apparus il y a un mois, un mois et demi grand maximum. Le plus troublant c'est qu'avant qu'ils ne ressemblent à ça, je n'en faisais jamais. D'où vient que mes rêves sont devenus ce qu'ils sont aujourd'hui ? Une fois, coincindence... Deux fois, soupçon. Mais plus ?

Je ne veux surtout pas me préoccuper de ça. Cela tient tant du détail dans ma vie, telle qu'elle est actuellement, que je me pose ces questions ! Mais c'est justement le moment que ces rêves ont choisi pour apparaître. Pour ajouter à la confusion.

C'est déjà assez dur d'être moi comme ça.

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26 octobre 2005

Gentil harcèlement

Arrêtez de vouloir me parler. Ca va bien maintenant.

On sait tous que les mots, j'aime ça. Mais en ce moment, gardez-les pour vous, parce qu'un mot, c'est vide, c'est creux, et surtout ça ne se mange pas. Ca ne paye pas les factures qui continuent d'arriver comme si de rien n'était. Ca ne remplace pas une rentrée d'argent. Et quand vous avances que ça pourrait, c'est encore plus ignoble de dire des mots dont on ne se rend pas compte ce qu'ils coûtent à entendre. Arrêtez de me proposer des solutions qui n'en sont pas. Je ne vais pas aller quémander auprès de mes amis, de toutes façons, le mois prochain, et le mois d'après, ce sera strictement la même chose. Si mois d'après il y a.

Arrêtez de vouloir me parler parce que je n'ai pas envie de devoir faire semblant. Parce qu'au téléphone, le réflexe est le plus fort et que je me retrouve à faire semblant même si je n'ai pas envie. Juste parce que ça fait des années que dés que les gens me parlent, je les rassure. Je les rassure sur le fait que le monde n'est pas si mal foutu. Sur le fait que je suis de celles qui savent garder le sourire. Sur le fait qu'ils sont les plus à plaindre, parce qu'on a toujours envie de passer pour le plus à plaindre de la bande, parce que nos problèmes sont toujours plus gros, et plus douloureux, et plus compliqués que ceux des autres. Non, je n'ai pas envie d'entendre les vôtre non plus. J'ai envie de vivre les dernières semaines de ce sursis, ou les derniers jours je ne sais pas encore comment ça va se calculer, sans que les gens me parlent.

Parce que dans une voix on entend toujours la pitié. Dans des mots, moins.

Je sais bien qu'ils sont chargés de bonnes intentions, ces gens qui voudraient m'appeler, me parler, entendre ma voix pour être sûrs que tout va bien, mais je ne vais pas bien, voilà tout, et je n'ai pas envie de me plaindre au téléphone comme je le faisais il y a quelques années quand ça n'allait déjà pas (mais que ça allait quand même mieux qu'aujourd'hui). Je n'ai pas envie de mots, de paroles, d'entendre certaines choses certainement, d'en dire d'autres.

Je n'ai même pas envie de les écrire mais après plusieurs semaines de blakcout, il fallait quand même que je vois prévienne : je ne supporte plus quiconque veut me parler.

Sans aucun rapport avec mon amitié ou non pour ces gens-là, d'ailleurs.

26 octobre 2005

Dans les yeux...

Le jour où t'oses pas regarder ton chat dans les yeux, parce que tu ne sais pas comment lui expliquer que tu n'as plus de quoi lui acheter à manger, là tu sais que tu as touché le fond.

Je sais pas ce que je vais faire quand il vont se mettre à miauler. Pour l'instant je pleure juste, de rage et d dépit, sur les 26 euros que je sais être sur mon compte mais que je nai pas le droit de retirer, parce qu'entre ma pièce d'identité d'il y a 11 ans et aujourd'hui, ma signature a changé... Parce que ça fait un mois que je n'ai pas mangé de viande autre qu'en boîte, parce que je n'ai plus ni riz ni pâtes, ni quoi que ce soit d'autre, parce que j'espérais vraiment pouvoir acheter de quoi laver le sol, parce que je voulais leur changer leur litière, parce que j'aurais voulu ne pas commencer à me demander comment ce sera les mois suivants...

Le jour où t'as même peur de poster ça sur ton blog, parce que tu sais que tu vas recevoir quelques messages de soutien qui ne veulent rien dire, et d'autres, peut-être, accusateurs sans en avoir le droit, sans en avoir la matière, et que ça te décourage encore plus de savoir qu'il y a des gens pour compatir à ce qu'ils n'ont jamais connu et ne comprennent pas... ce jour-là tu te dis que finalement, au passage piéton, t'aurais peut-être pas dû lui faire signe de s'arrêter, à cette voiture.

10 octobre 2005

TES mensonges

J'ai beau le savoir, je ne m'y fais simplement pas. Les années passent et j'espère soit me tromper, soit que tu vas changer.

Je me dis toujours que ce que tu vas faire la prochaine fois ne me fera pas de mal. Ne fera de mal à aucun de nous. Ne détruira rien.

D'une certaine façon toi et moi ne jouons pas dans la même équipe. Je veux que cette famille se comporte de façon saine et normale, que chacun accepte les défauts des autres et vive en Paix, tandis que tout ce que tu veux c'est avoir de l'emprise sur chacun d'entre nous, et que tout le monde tourne autour de toi. Tu aimes que nous dépendions de tes manigances, des vérités que tu balances précautionneusement et stratégiquement. Cette famille est un RISK grandeur nature pour toi.

Je ne sais pas d'où tu tires cette force qui, depuis tant d'années maintenant, te permet de nous détruire les uns après les autres. Tu nous ravages tous un peu. Le temps passe et on dirait que tu as une espèce de plan où chaque rouage s'est mis en place lentements ces dernières années par tes soins.

Rien de nouveau pour moi que tu mentes. Rien de nouveau pour moi que tu fasses des prétendues confidences au moment opportun. Ce n'est même pas nouveau que je te prenne en flagrant délit de double ou triple mensonge.

Ce qui est nouveau c'est que ça me rend malade à ce point. D'ordinaire je suis écoeurée, et dans les minutes qui suivent, les choses deviennent comme implicites. Elles ne ressortent plus. Ca ne fait plus mal. C'est juste un état de fait. Et au bout de quelques mois c'est oublié.

Mais cette fois-ci, peut-être bien que la limite a été atteinte. Peut-être que tu as tapé un trop grand coup. Cette fois-ci tu m'écoeures. Et même physiquement. J'ai envie de vomir quand je pense à toi. J'ai le coeur lourd de penser à ce que tu es et ce que tu fais. Depuis hier soir je n'ai presque pas cessé de pleurer et de te haïr tout à la fois.

J'espère que tout ça ne se tarira pas. Que je sècherai extérieurement mes larmes de dégoût et d'humiliation, mais que le souvenir ne se défraîchira pas. Que je te regarderai toujours avec mes lunettes spéciales pour se rappeler que tu mens, mes rayons X à moi.

Moi aussi je vais commencer à faire des plans. Des plans d'avenir où chacun joue son rôle.

Mon plan à moi c'est de ne jamais contraindre qui que ce soit par le mensonge. Mon plan à moi c'est de ne mentir que sur le goût d'un plat ou l'intérêt d'une série. Mon plan à moi c'est de trouver la force de n'avoir jamais peur de dire la vérité pourl es choses importantes, et de trouver un moyen de les dire au moment où ça ne fera pas mal. Mon plan à moi c'est de te regarder dans quelques années avec mépris et t'annoncer que ton plan à toi, t'aura permis de perdre ta fille, de la même façon que tu as fait perdre sa fille à mon père.

Et quand tout ça sera loin derrière, quand je n'aurai plus cette boule de haine en moi, quand j'aurai l'impression d'avoir accompli le contraire de ce que tu cherches à faire de moi, alors je deviendrai moi-même une mère et/ou une tante et je donnerai tout ce que tu m'as retiré ces dernières années. Et il ne me viendra même plus à l'idée d'avoir fait mieux que toi, ce sera si bon de ne même plus me rappeler que tu existes !

Tu veux détruire cette famille ? Ton oeuvre est prête d'être achevée et je ne peux rien faire contre. Mais je ne jouerai plus à ça.

Tu es ma némésis et je te hais plus cordialement que tu ne m'as fait haïr ton mari.

Tout le monde peut se tromper ! Je me suis trompée sur toi quand j'espérais que tu voulais le bien de quelqu'un d'autre que toi.

Tu n'es pas faible, tu es juste ignoble.

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